HOMMAGE À LOUIS DE FUNÈS - Dévoilement d'une plaque commémorative le 27 janvier 2023
Actualité
Mise à jour le 31/01/2023
Le 27 janvier dernier marquait le 40e anniversaire de la
disparition de Louis de Funès, légende du cinéma français. A cette
occasion, nous étions rassemblés autour de sa petite-fille Julia de Funès, du
grand compositeur Vladimir Cosma, des acteurs qui ont partagé l'affiche avec
lui ainsi que de toutes celles et ceux qui continuent d’être inspirés par son
héritage, dans la cour de l’immeuble où il vécut de 1954 à 1962, 42 rue
de Maubeuge. Une plaque a été inaugurée en présence de la maire du 9e arrondissement,
des élèves de grande section de l’école maternelle de la rue Marguerite de
Rochechouart et des professeurs et étudiants du conservatoire Nadia et Lili
Boulanger.
Comme beaucoup d'artistes, Louis de Funès a toujours
entretenu un lien fort avec le 9e arrondissement de Paris, l'arrondissement des
arts et de la création par excellence. Un arrondissement qu'il a connu
adolescent, puisqu'il a été élève du prestigieux lycée Condorcet. Il a vécu
dans notre arrondissement de nombreuses années, au 13, rue Condorcet puis au
42, rue de Maubeuge. Il y a fait ses débuts, d’abord comme pianiste puis comme
acteur de théâtre. Il a épousé le 20 avril 1943 à la mairie du 9e Jeanne
Barthélémy, dont la famille habitait aussi l’arrondissement au 14 rue de
Maubeuge.
Le 1er février, nous poursuivrons cet hommage avec une
projection du film de Claude Zidi « l’Aile ou la Cuisse » à la mairie du 9e.
Image :
Julia de Funès, Willy Rovelli, Patrick Préjean, Vladimir Cosma, Christine Dejoux et Delphine Bürkli
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M9
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Vladimir Cosma
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Caroline Moreau
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Julia de Funès
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Christine Dejoux
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Les étudiants du conservatoire Nadia et Lili Boulanger et leur professeur
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Caroline Moreau
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Caroline Moreau
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Caroline Moreau
Allocution de Delphine Bürkli, maire du 9e arrondissement de Paris
"Je souhaite à chacune et à chacun d’entre vous la bienvenue
dans le 9e arrondissement de Paris. Nous sommes rassemblés en
musique, toutes générations confondues, dans cette cour du 42 rue de Maubeuge,
pour célébrer la mémoire d’un homme exceptionnel, d’un immense acteur et homme
de théâtre, d’une légende du cinéma français mais aussi d’un père et d’un
grand-père, qui a vécu ici, dans cet immeuble, Monsieur Louis de Funès.
Je veux vous remercier Julia de Funès, sa petite-fille, Vladimir Cosma, les acteurs qui ont partagé avec lui non seulement l’affiche mais aussi des moments de vie inoubliables, autour de celles et ceux qui continuent d’être inspirés par son héritage mais également autour de vous, chers élèves de grande section et du conservatoire de l’arrondissement.
Des commémorations, des dévoilements de plaque font bien sûr partie du quotidien des élus, mais cette cérémonie revêt une saveur particulière parce que nous avons tous une admiration sans borne pour Louis de Funès, pour ses films qui sont gravés dans nos mémoires, nous avons toutes et tous grandi avec Monsieur de Funès. Il fait partie de nos vies, y compris de celles de nos enfants aujourd’hui qui continuent à regarder avec gourmandise le Corniaud, l’Aile ou la Cuisse, ou le Grand Restaurant avec bonheur …
Comme beaucoup d’artistes, de peintres, de poètes, de chanteurs, de cinéastes et de comédiens, Louis de Funès a choisi de s’installer dans le 9e arrondissement, l’arrondissement des arts et de la création par excellence. Au cœur du Paris des théâtres, des salles de music-hall, des salles de cinéma et des musées. Un arrondissement qu’il connaissait déjà depuis sa plus tendre enfance, puisqu’il a été élève du prestigieux lycée Condorcet, … après le baron Haussmann, le Président Sadi Carnot, et Marcel Proust. Il s’était marié à la mairie du 9e, le 20 avril 1943 avec Jeanne Augustine Barthélémy, votre grand-mère, chère Julia. Il habitait alors le 13, rue Condorcet, votre grand-mère le 14, rue de Maubeuge.
C’est en face de votre école chers élèves, au 25 rue Marguerite de Rochechouart dont l’entrée est désormais close que Louis de Funès a pris possession d’un deux pièces l’année de ses quarante ans, au 3e étage, celui que vous occupez désormais Paul.
Rabbi Jacob pour certains, Cruchot pour d’autres: la seule prononciation du nom de Louis de Funès réveille un imaginaire chez chacune et chacun d’entre nous. Pour celles et ceux qui ont eu la chance de le côtoyer, le souvenir de moments partagés exceptionnels. Pour nous autres, des séquences de rires et des émotions devant l’un de ses cent-cinquante films.
Qu’on l’ait connu ou non, à la seule énonciation de son patronyme, émerge un souvenir précis, celui aussi d’une mélodie de Vladimir Cosma. Car Louis de Funès et son œuvre font partie de notre mémoire partagée. À l’occasion du 40e anniversaire de sa disparition, et dans le prolongement de cette cérémonie cet après-midi, nous organiserons la semaine prochaine à la mairie du 9e arrondissement des séances de cinéma pour les jeunes enfants des centres de loisirs et aux seniors du 9e arrondissement. La semaine prochaine, nous commencerons par L’aile ou la cuisse, précisément le 1er février prochain à 14h dans notre belle salle Rossini.
Monsieur de Funès est un monument, il fait partie intégrante de notre patrimoine culturel national, son comique de gestes inspire toujours comédiens et acteurs, et toute une nouvelle génération. Son succès était immense, et pourtant Louis de Funès n’a jamais eu la folie des grandeurs. Il était resté, tout au long de sa vie, un homme simple, d’une profonde humanité et bienveillance.
Et à l’heure où les générations semblent parfois irréconciliables, la présence des jeunes musiciens du conservatoire Nadia et Lili Boulanger et des élèves de grande section de Madame Pascale Morisset, nous réconforte dans l’idée que nous pouvons toujours surmonter nos différences et être en capacité de surmonter nos clivages, si on s’en donne vraiment la peine. Rares sont celles et ceux qui ont été ou sont capables de rassembler et d’unir, comme Louis de Funès l’a fait toute sa vie. À ce titre, il restera éternellement dans nos cœurs. Merci Monsieur de Funès."
Je veux vous remercier Julia de Funès, sa petite-fille, Vladimir Cosma, les acteurs qui ont partagé avec lui non seulement l’affiche mais aussi des moments de vie inoubliables, autour de celles et ceux qui continuent d’être inspirés par son héritage mais également autour de vous, chers élèves de grande section et du conservatoire de l’arrondissement.
Des commémorations, des dévoilements de plaque font bien sûr partie du quotidien des élus, mais cette cérémonie revêt une saveur particulière parce que nous avons tous une admiration sans borne pour Louis de Funès, pour ses films qui sont gravés dans nos mémoires, nous avons toutes et tous grandi avec Monsieur de Funès. Il fait partie de nos vies, y compris de celles de nos enfants aujourd’hui qui continuent à regarder avec gourmandise le Corniaud, l’Aile ou la Cuisse, ou le Grand Restaurant avec bonheur …
Comme beaucoup d’artistes, de peintres, de poètes, de chanteurs, de cinéastes et de comédiens, Louis de Funès a choisi de s’installer dans le 9e arrondissement, l’arrondissement des arts et de la création par excellence. Au cœur du Paris des théâtres, des salles de music-hall, des salles de cinéma et des musées. Un arrondissement qu’il connaissait déjà depuis sa plus tendre enfance, puisqu’il a été élève du prestigieux lycée Condorcet, … après le baron Haussmann, le Président Sadi Carnot, et Marcel Proust. Il s’était marié à la mairie du 9e, le 20 avril 1943 avec Jeanne Augustine Barthélémy, votre grand-mère, chère Julia. Il habitait alors le 13, rue Condorcet, votre grand-mère le 14, rue de Maubeuge.
C’est en face de votre école chers élèves, au 25 rue Marguerite de Rochechouart dont l’entrée est désormais close que Louis de Funès a pris possession d’un deux pièces l’année de ses quarante ans, au 3e étage, celui que vous occupez désormais Paul.
Rabbi Jacob pour certains, Cruchot pour d’autres: la seule prononciation du nom de Louis de Funès réveille un imaginaire chez chacune et chacun d’entre nous. Pour celles et ceux qui ont eu la chance de le côtoyer, le souvenir de moments partagés exceptionnels. Pour nous autres, des séquences de rires et des émotions devant l’un de ses cent-cinquante films.
Qu’on l’ait connu ou non, à la seule énonciation de son patronyme, émerge un souvenir précis, celui aussi d’une mélodie de Vladimir Cosma. Car Louis de Funès et son œuvre font partie de notre mémoire partagée. À l’occasion du 40e anniversaire de sa disparition, et dans le prolongement de cette cérémonie cet après-midi, nous organiserons la semaine prochaine à la mairie du 9e arrondissement des séances de cinéma pour les jeunes enfants des centres de loisirs et aux seniors du 9e arrondissement. La semaine prochaine, nous commencerons par L’aile ou la cuisse, précisément le 1er février prochain à 14h dans notre belle salle Rossini.
Monsieur de Funès est un monument, il fait partie intégrante de notre patrimoine culturel national, son comique de gestes inspire toujours comédiens et acteurs, et toute une nouvelle génération. Son succès était immense, et pourtant Louis de Funès n’a jamais eu la folie des grandeurs. Il était resté, tout au long de sa vie, un homme simple, d’une profonde humanité et bienveillance.
Et à l’heure où les générations semblent parfois irréconciliables, la présence des jeunes musiciens du conservatoire Nadia et Lili Boulanger et des élèves de grande section de Madame Pascale Morisset, nous réconforte dans l’idée que nous pouvons toujours surmonter nos différences et être en capacité de surmonter nos clivages, si on s’en donne vraiment la peine. Rares sont celles et ceux qui ont été ou sont capables de rassembler et d’unir, comme Louis de Funès l’a fait toute sa vie. À ce titre, il restera éternellement dans nos cœurs. Merci Monsieur de Funès."